Lundi

réservé maternelles

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14h00 à 15h30

 Mardi 15h00 à 18h30  
Mercredi  14h00 à 18h30
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Salle des pas perdus de Julia Billet

312GCJ5PYRL. SX210 Résumé : Ils ont souvent tout perdu, famille, travail, maison, raisons de vivre, ceux qui arpentent le hall de la gare de Lyon sans espérer partir nulle part. Ils ont tout perdu et ils n'attendent plus rien. Parmi eux, il y a la vieille, élégante dans sa misère, cheveux coiffés, habits bleus. Depuis trois ans qu'elle vit là, elle s'est reconstruit un univers dans la salle des pas perdus. Son Caddie toujours plein d'un savant bric-à-brac. Ses copains de galère, Max, Henri, Elie, Céline. Ses combines et des confidences avec Yvonne, la dame-pipi. Ses trouvailles quotidiennes dans les poubelles garnies par les gavés, les nantis, les inconscients. Sa boîte à sucre, boîte aux secrets, aux souvenirs de la vie d'avant. Le spectacle de ceux qui ne veulent jamais perdre, ni leur temps, ni leur argent, ni un seul pas, ni rien. De temps en temps un festin de rouge et de jambon-baguette avec les autres. Et sa chambre à coucher, carton et couverture derrière les deux piliers de l'angle gauche. Tout est en place, bien rôdé. Une routine comme une autre. Jusqu'au jour où la vieille aperçoit une toute jeune fille sur un banc, à l'heure du 19 h 48 pour Avignon. Elle est différente. Fragile. Au bout. Elle semble regarder quelque chose intensément, à l'intérieur d'elle-même. Puis elle se lève. Et la vieille reconnaît son pas. Un pas perdu.

Avis : Un roman  tendre et poignant  que ce livre de Julia Billet. On pense (pour ceux qui l’avaient lu) à « j’habite en bas de chez vous » La salle des pas perdus, c'est le lieu d'une rencontre. le lieu où les pas de la vieille, SDF depuis des années, vont croiser ceux d'une jeune fille en plein désarrois.
Un roman court mais intense où l'on sent l'importance de cette rencontre dans leurs vies à toutes les deux et de ce qu'il peut en découler.
L'auteur a su poser un regard tendre sur ces laissés pour compte qu'on croise dans tous les halls de gare et nous faire partager un peu de leur vie avec ces quelques semaines passées avec "la vieille" et son caddie.

Isabelle

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Les gardiens du phare d’Emma Stonex

M02234090091 largeRésumé : Au cœur de l’hiver 1972, une barque brave la mer déchaînée pour rejoindre le phare du Maiden Rock, à plusieurs milles de la côte de Cornouailles. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Mais, quand elle accoste enfin, personne ne vient à leur rencontre. Le phare est vide. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure, la table est dressée pour un repas qui n’a jamais été servi et le registre météo décrit une tempête qui n’a pas eu lieu.
Arthur Black, le gardien-chef de la Maiden, Bill Walker son irréprochable second et Vince, le petit nouveau, se sont volatilisés. Vingt ans plus tard, alors que la mer semble avoir englouti pour toujours leurs fantômes, les veuves des trois hommes, Helen, Jenny et Michelle, ne peuvent oublier cette tragédie. Au lieu d’être unies dans le deuil et le chagrin, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids des silences, des rancœurs et de remords bien trop lourds pour enfin tourner la page.

Avis : Entremêlant le récit des derniers jours d’Arthur, Bill et Vince et les voix des femmes qu’ils ont laissées derrière eux, Les Gardiens du phare est un roman psychologique à couper le souffle. Une inoubliable histoire d’obsession et de solitude, d’amitié et de chagrin, qui explore la façon dont nos peurs brouillent la frontière entre le réel et l’imaginaire. Lorsque des années plus tard, les veuves sont sollicitées par un écrivain qui souhaite en faire le sujet d’un roman (tout en tentant d'élucider cette énigme) on découvre à travers les récits des unes et des autres les liens complexes qui unissent les couples, les secrets plus ou moins révélés, à petites touches, et le fin mot de l'histoire qui bien sûr sera révélé dans les dernières pages.
Simone

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Le cri de Nicolas Beuglet

51Pcxuwz7xL. SX195 Résumé : À quelques kilomètres d'Oslo, l'hôpital psychiatrique de Gaustad dresse sa masse sombre parmi les pins enneigés. Appelée sur place pour un suicide, l'inspectrice Sarah Geringën pressent d'emblée que rien ne concorde. Le patient 488, ainsi surnommé suivant les chiffres cicatrisés qu'il porte sur le front, s'est figé dans la mort, un cri muet aux lèvres, un cri de peur primale. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va découvrir une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort...

Avis : Ce livre mérite amplement d'être appelé thriller. Vous serez soumis à une telle tension nerveuse au fil des pages avec des rebondissements en pagaille, des énigmes complexes à résoudre et ... un compte à rebours mettant la vie d'un enfant en danger. L'intrigue en elle-même est par contre vraiment bien pensée et maîtrisée du début à la fin. Un patient mystérieux avec une cicatrice étrange, des dessins répétitifs, des personnes haut placées impliquées avec un soupçon d'espionnage, une bonne rasade de religion et d'analyses psychologiques ... le tout mêlé à des théories scientifiques véridiques... le résultat est tout simplement bluffant.

Bref, si vous aviez prévu de le lire en dilettante, c'est perdu d’avance ! Il vous faudra des nerfs d'acier mais aussi le courage de refermer le livre par moment pour ne pas le dévorer en une seule fois.

Isabelle

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Marie Blanche de Jim Fergus

41KJrFRWCEL. SX210 Résumé : 1995, région des Grands Lacs. Jim Fergus rend visite à sa grand-mère, Renée, 96 ans. Fille d'aristocrates français désargentés, mariée trois fois, celle-ci a connu un destin hors du commun, qui l'a menée de son petit village natal de la région de Senlis jusqu'aux États-Unis, en passant par les sables de l'Égypte. D'un caractère entier, froide et tyrannique, elle a brisé la vie de sa famille, en particulier celle de sa propre fille, Marie-Blanche, la mère de Jim. Pour essayer de la comprendre, et peut-être de lui pardonner, celui-ci va tenter de retracer son parcours. En parallèle, à travers le journal intime de sa mère, l'écrivain nous fait entrer dans l'intimité de celle-ci. Internée en 1966 dans un asile de Lausanne, Marie-Blanche se souvient de sa vie, commencée comme un conte de fées mais qui prit peu à peu des allures de tragédie.

Avis : Une inoubliable fresque familiale à travers un siècle et trois continents : l'auteur de "Mille femmes blanches" confirme son exceptionnel talent de conteur et nous offre encore un chef-d'œuvre. C'est une saga addictive et intéressante, les analyses psychologiques y sont fines et bien amenées. C' est bien écrit fascinant, passionnant, dérangeant, émouvant, sensible et prenant. On ne la lâche pas ! .
Une fresque sensible de plus de 610 pages Qui prouve une fois de plus que Jim Fergus fait preuve d'un exceptionnel talent de conteur !

Simone.

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