Le vent t’emportera de Jean Marc Souvira
Résumé : Certains tuent de sang froid mais ne supportent pas de se voir dans un miroir…
Août 2003. Le cauchemar recommence. Trois femmes retrouvées à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leurs corps nus, un morceau de papier reprenant une phrase de l’Écclésiaste.
Trois meurtres en tout point identiques à une autre série remontant à quelques mois. Mais dont l’auteur a déjà été arrêté… Erreur judiciaire, mimétisme, complot? Dans la touffeur de la canicule d’août 2003, les pistes s’ouvrent et se referment. Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers. Une évidence juste là, sous leurs yeux, de l’autre côté du miroir...
Avis : « Les mois d'août ne sont pas particulièrement chargés, comme si les criminels et autres malfaiteurs prenaient également leurs quartiers d'été, ailleurs ». Mais nous sommes en août 2003, et une météo exceptionnelle, ainsi qu'un criminel particulièrement retors, vont faire mentir cet adage. Un roman efficace, sans temps morts, où l'on est tantôt dans la tête du criminel et tantôt au coeur des investigations. Dès le début, l'auteur nous place dans les pas du coupable, on le cerne, on a une longueur d'avance sur les policiers pratiquement, mais on est lecteur, on ne peut pas les guider.
D’autre part l'auteur montre bien la catastrophe qui se joue cet été 2003 : Personnes âgées qui tombent à la pelle, hôpitaux, pompiers, police, pompes funèbres surchargés. La canicule a fait au minimum 15 000 morts (5 fois plus que les tours jumelles,750 fois plus que les attentats du 7 janvier)
Isabelle