Lundi

réservé maternelles

10h30 à 12h00

14h00 à 15h30

 Mardi 15h00 à 18h30  
Mercredi  14h00 à 18h30
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31

Plus belle sera la chute de Hugh Breakay

41oEe1w5SvL. SX195 Résumé : Tous les 179 jours, Robbie oublie tout. Il le sait parce que la dernière fois que c’est arrivé, il s’est écrit une lettre pour se l’expliquer. La désorientation... La peur... Les circonstances bizarres imposées par la rare maladie neurologique qui l’affecte. Pour survivre à l’oubli et faire face à sa perte récurrente d’identité, Robbie mène une existence solitaire et disciplinée. Il ne parle à personne sauf en cas d’extrême nécessité.
Et puis, douze jours avant son prochain oubli, Julie débarque dans sa vie. Jeune, belle, la seule femme qu’il ait jamais rencontrée. Alors que l’heure approche, Robbie est forcé d’affronter le fait que son passé est très différent de ce qu’il avait imaginé. Et quand Julie révèle son terrible secret, il doit trouver un moyen d’accepter la vérité.

Avis :  L'idée principale de ce roman m'a beaucoup plu. Ce principe de devoir perdre la mémoire à intervalles réguliers donne la base à une histoire qui sort des sentiers battus.  Robbie nous dévoile tout un panel d'émotions : inquiétude, solitude, résilience, et curiosité. J'ai parfois été un peu perdue dans les détails (notamment concernant une structure de dominos, la passion dévorante de Robbie).  La seconde partie du roman s'est révélée plus animée. On sort de la routine de Robbie,  on en apprend un peu plus sur sa vie avant ses amnésies. Et une véritable magie opère ! C'est coloré, touchant !

Isabelle

RESERVER

May et Chance de Jim Fergus

9782749174488ORIRésumé : 1877. May quitte le camp des Cheyennes pour Chicago, où elle espère retrouver ses enfants. L’accompagnent dans ce long voyage son amant, Chance Hadley, un jeune Cheyenne, Horse Boy, et sa compagne de toujours, Martha Atwood. Après bien des péripéties, la petite troupe arrive enfin dans la métropole, où elle va devoir s’adapter à un mode de vie radicalement différent. Pour May et les siens, l’aventure se conclura en 1889 en France, d’abord à Paris au moment de l’Exposition Universelle, puis en Camargue, dans des circonstances que rien n’aurait pu laisser présager.
Avec May et Chance, Jim Fergus retrace le parcours captivant d’une héroïne hors du commun. On y retrouve toute l’empathie et le sens du romanesque qui ont fait le succès de la trilogie Mille femmes blanches.

Avis : May Dood, l'héroïne de la trilogie Mille femmes blanches, est un de ces personnages qu'on aime à retrouver.
Cela m'a donné l'impression de renouer avec une ancienne connaissance.
Certes, c'est une héroïne presque trop parfaite et le couple qu'elle forme avec Chance l'est encore plus ! Mais, qu'à cela ne tienne, j'ai beaucoup aimé les suivre tous les deux à travers l'Amérique de la fin du XIX ème siècle.
N'espérez pas retrouver des aventures trépidantes comme dans les tomes précédents, il s'agit surtout ici pour May comme pour Chance de renouer avec le passé, de s'attarder sur des pans de leur vie qu'ils avaient tenus cachés jusqu'alors.
C'est aussi l'occasion pour l'auteur de revenir sur le sort des Indiens. Exclus, malmenés, mal considérés, parqués dans des réserves. Je ressens tant de peine pour ce peuple si fier, si libre, si proche de la nature qu'on a réduit à vivre dans la misère loin de leurs territoires de  chasse.

L'incroyable destin de May Dodd, l'héroïne de la trilogie « Mille femmes blanches » « La vengeance des mères » et  « Les amazones » J'avais adoré cette trilogie et j'ai beaucoup apprécié de la retrouver ici  alors que nous l'avions laissée pour morte dans le premier tome ...

Isabelle

RESERVER

Elle voulait voir la mer de Gilbert Bordes

M02845638124 largeRésumé : Mai 1944.Jérémie, Rachel et Éloïse doivent quitter la ferme où ils se cachaient depuis plusieurs mois. La milice est à leurs trousses : ils sont juifs, et leur père est un savant dont les connaissances pourraient être capitales pour les nazis. Marguerite, une jeune boiteuse, et Paul, orphelin de fraîche date, les rejoignent avec chacun sa motivation, plus ou moins avouable. Commence alors pour les cinq fuyards une aventure dont aucun ne sortira indemne. Ils décident de suivre le cours de la Loire, avec l'espoir de rejoindre l'océan et d'embarquer pour l'Amérique. Mais les méandres sont nombreux et périlleux. Entre trahisons, dénonciations, fausses amitiés et bombardements, ils ne renonceront jamais à leur quête de liberté. 

Avis : Ce livre se dévore ! c'est un diamant. L'auteur nous attache finalement à cette folle équipée, à ces gosses, nous fait découvrir la Loire, décrit très bien les sentiments, les émotions, leurs douleurs et leurs bonheurs.
Le final qui pourrait être prévisible ne l'est finalement pas.
J'ai été émue, bouleversée, parfois heureuse, triste.
Il faut lire ce livre, un de plus me direz-vous sur la dernière guerre ? mais qui a l'originalité de mettre des garçons et des filles à l'aube de leur vie d'adulte face à la monstruosité du conflit et à des choix terribles pour leur jeune âge.

Isabelle  (coup de cœur de Simone)

RESERVER

Le vent t’emportera de Jean Marc Souvira

Le vent t emporteraRésumé : Certains tuent de sang froid mais ne supportent pas de se voir dans un miroir…
Août 2003. Le cauchemar recommence. Trois femmes retrouvées à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leurs corps nus, un morceau de papier reprenant une phrase de l’Écclésiaste.
Trois meurtres en tout point identiques à une autre série remontant à quelques mois. Mais dont l’auteur a déjà été arrêté… Erreur judiciaire, mimétisme, complot? Dans la touffeur de la canicule d’août 2003, les pistes s’ouvrent et se referment. Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers. Une évidence juste là, sous leurs yeux, de l’autre côté du miroir...
Avis : « Les mois d'août ne sont pas particulièrement chargés, comme si les criminels et autres malfaiteurs prenaient également leurs quartiers d'été, ailleurs ». Mais nous sommes en août 2003, et une météo exceptionnelle, ainsi qu'un criminel particulièrement retors, vont faire mentir cet adage. Un roman efficace, sans temps morts, où l'on est tantôt dans la tête du criminel et tantôt au coeur des investigations. Dès le début, l'auteur nous place dans les pas du coupable, on le cerne, on a une longueur d'avance sur les policiers pratiquement, mais on est lecteur, on ne peut pas les guider.

D’autre part l'auteur montre bien la catastrophe qui se joue cet été 2003 : Personnes âgées qui tombent à la pelle, hôpitaux, pompiers, police, pompes funèbres surchargés. La canicule a fait au minimum 15 000 morts (5 fois plus                                                                      que les tours jumelles,750 fois plus que les attentats du 7 janvier)
Isabelle


RESERVER