Visions de S.L. Grey (Sarah Lotz et Louis Greenberg, deux auteurs sud-africains )

Résumé : Traumatisés par un récent cambriolage, Mark et Steph décident de s’offrir un voyage à Paris. Quoi de mieux qu’un séjour dans la ville lumière pour oublier cet événement sombre de leur existence. L’appartement des Petit, repérés sur un site d’échange de maisons, semble parfait. Cependant, lorsque Mark et Steph arrivent à destination, une mauvaise surprise les attend. Les lieux sont loin du charme évoqué sur les photos et leurs hôtes aux abonnés absents. Sans option de secours, Mark et Steph essaient de profiter au mieux de ce voyage. Entre la voisine intrigante qui s’invite elle-même et Mark qui est soudainement hanté par des visions étranges, tout semble s’acharner contre eux. Après une série d’événements troublants, le couple décide de plier bagage. Pourtant, une fois de retour, aucun des deux ne parvient à se débarrasser du sentiment que quelque chose de sinistre règne à l’intérieur de leur propre domicile… et n’est pas prêt de partir.

Avis : Voici un thriller original : difficile de savoir à l'avance où veulent  en venir les auteurs. Il n'y a pas forcément beaucoup d'action mais tout l'intérêt du roman repose sur l'atmosphère très angoissante. A ce niveau, c'est très réussi mais ce roman m'a mise assez mal à l'aise… Les personnages sont intéressants, bien que stressants. Mark a un lourd passé avec la mort de sa fille - on découvrira au fur et à mesure ce qui lui est arrivée. Steph est une maman possessive, totalement dévouée à sa fille quitte à ne pas laisser la moindre place à Mark.
Les fantômes, les possessions, les cambriolages, les maisons hantées, les esprits, les hallucinations, ... sont autant de thèmes abordés dans ce roman.

Si vous aimez les thrillers angoissants, bonne lecture à vous..

 Isabelle

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ça m’agace de Jean-Louis Fournier

Résumé : Le goût de vivre est une chose fragile. Un rien peut vous le faire passer. Il suffit d’une bestiole d’un centimètre qui doit peser un gramme, un moustique en l’occurrence, pour transformer une nuit en cauchemar.
Mais ce n’est pas tout. Il y a le serveur vocal qui fait semblant de ne pas vous comprendre et n’a jamais un mot gentil ; le désespéré qui choisit de se faire déchiqueter par votre TGV et vous fait louper votre entretien d’embauche ; les campagnes de dépistage qui vous rappellent avec délicatesse que vous êtes biodégradable ; les routiers qui essaient de se doubler sur l’autoroute ; le palmarès des hôpitaux qui révèle que l’hôpital où vous allez vous faire opérer de la hanche a obtenu la plus mauvaise note ; les pigeons qui chient partout ; les imprimeurs qui impriment en tout petit ; les exclusions de votre contrat d’assurance ; les mites qui attaquent de préférence l’endroit le plus visible de votre pull en cachemire ; les ouvre-boîtes intégrés qui font gicler sur votre pantalon l’huile de vos sardines, et beaucoup d’autres choses dont l’auteur vous réserve la mauvaise surprise.

Avis : Ça m’agace aurait pu n’être qu’un billet d’humeur. Bien pire, c’est un livre de mauvaise humeur. Parce que, tout ça, Fournier, ça l’agace.  Alors là l’auteur s'est complètement lâché avec ce livre. Il raconte, comme souvent, par diverses anecdotes tous les petits tracas de la vie qui l'importunent, l'énervent. Ici rien de dramatique ou de triste, juste de l'humour hyper réaliste comme il sait si bien le faire.

Isabelle

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La main étrangère d’Agnès Ruiz

Résumé : Peu de temps après avoir annoncé à son mari qu’elle le quittait, Harténia, cadre dynamique dans une compagnie publicitaire, est victime d’un accident de la route difficile à expliquer. Elle échappe de justesse à la mort, mais subit un traumatisme crânien entraînant un dysfonctionnement neurologique extrêmement rare appelé « syndrome de la main étrangère ». À tout moment, et contre la volonté d’Harténia, sa main droite peut lâcher un objet et porter des coups violents. Quelque temps après son retour à la maison, son mari, Valentin, la retrouve étranglée dans sa chambre. Le rapport de police conclut rapidement et pointe du doigt le syndrome diagnostiqué. Mais… la détective chargée de l’enquête a beaucoup de peine à croire que quelqu’un puisse s’étrangler avec sa propre main!

Avis : Je connaissais ce syndrome à cause d'un épisode de Docteur House.  Lorsque l’enquête a réellement commencé et on est happé par l'histoire et il est très difficile de lâcher le roman, on veut savoir qui a fait le coup. Et c'est excessivement bien mené, j'ai mis du temps à suspecter le coupable, mais il a fallu que l'auteur le donne pour réellement le trouver, pourtant tous les éléments étaient là.

Isabelle

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