Lundi

réservé maternelles

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Mercredi  14h00 à 18h30
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Là où chantent les écrevisses de Delia Owens

CVT La ou chantent les ecrevisses 5954Résumé : L’auteure raconte en parallèle deux histoires. L'une commence en 1952, lors du départ de la mère de Kya et l'autre en 1969, lors de la découverte du cadavre sous la tour de guet de Chase Andrews. Les deux vont finir par se croiser… Le roman se déroule dans le Comté de Barkley, en Caroline du Sud.
Difficile de rester insensible lorsque cette fillette Kya, est abandonnée dès l'âge de six ans, d'abord par Ma, sa mère, qu'elle espèrera toujours voir revenir puis par Jodie, son plus jeune frère, ses autres frères et sœurs étant déjà partis. Tous ont fui le père alcoolique et violent. Elle va devoir apprendre à survivre auprès de lui dans une maison précaire perdue au milieu du marais. Le père finira par ne plus revenir lui aussi. Le marais sera sa seule famille et son refuge naturel. Cette enfant fragile mais curieuse et débrouillarde et surtout très proche de la nature apprend vite à cuisiner, à pêcher pour ensuite échanger moules et poissons contre des vêtements et du carburant pour sa barque. C'est Tate, un jeune garçon qui, avec une grande patience va l'approcher et lui apprendre à lire et à écrire et pour un temps l'aider à vivre sa solitude.

En parallèle, donc, deux gamins découvrent le corps sans vie de Chase Andrews allongé sous la tour de guet et alertent aussitôt le shérif. Bien vite il va s'avérer qu'il ne s'agit pas d'un accident et une enquête va être ouverte, enquête qui est un élément important du roman.

Avis : Ce roman est une pépite, une histoire à la fois passionnante et magnifique. C’est un roman plein de poésie, de sensualité, de délicatesse, de pudeur. Une histoire qui nous fait lever les yeux là où brillent les lucioles dans la nuit.

J’ai été passionnée du début à la dernière page. J'aurai aimé qu'il ne s'achève pas tant je m'y sentais bien.

Isabelle

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Fermer les yeux d’Antoine Renand

CVT Fermer les yeux 4202 1Résumé : Vous allez rencontrer trois personnages particulièrement attachants, mais toutefois bien étranges aussi. Le premier, c'est Dominique Tassi, un flic brillant, heureux en ménage et bien dans sa vie jusqu'au jour où un terrible événement va l'entraîner dans la profondeur des enfers… Le second, Nathan, est un écrivain de renom, spécialisé dans les comportements déviants, reconnu comme auteur de qualité et même parfois sollicité par les instances policières. Lui aussi possède un lourd passé.... Quant au troisième personnage, c'est Emma , une avocate dont la carrière s'annonce prometteuse. Leur rencontre sera motivée par la révision du procès d'un marginal accusé et reconnu coupable d'un meurtre atroce .....

Avis : L'auteur de l'Empathie qui nous avait procuré frissons et angoisse, récidive ici avec Fermer les yeux.  C'est parti pour une enquête complexe, dont le rythme va crescendo, jusqu'à des situations très anxiogènes, pour lesquelles les pages ne se tournent pas assez vite.  Les événements s’y succèdent, les découvertes rebattent les cartes, rien ne va plus .. Et plus on tire sur la ficelle, plus les nœuds se font et... s’emmêlent. Les pages se tournent et l'intrigue nous empêche le soir, à une heure où la raison voudrait que l'on se réfugie dans les bras de Morphée, de " fermer les yeux "....
Tiens  c'est bien ça, " fermer les yeux ", beau titre pour une expression polysémique et...mystérieuse. Mai pas d'inquiétude, à la fin, vous y verrez " plus clair " .

Isabelle

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Contagion de Lawrence Wright

41W7szZSCGL. SX195 Résumé : En Asie, 47 personnes succombent à une mystérieuse fièvre hémorragique. Henry Parsons, épidémiologiste de renom, envoyé sur place par l'OMS, découvre à quel point le virus est contagieux. Lorsqu'il apprend qu'un homme contaminé est en route vers La Mecque où des millions de musulmans vont se retrouver pour le pèlerinage annuel, c'est le début d'une course contre la montre pour enrayer l'épidémie. Mais en quelques semaines seulement, le monde entier est touché et sombre dans une crise sans précédent. Aux Etats-Unis comme ailleurs, la maladie se propage, mettant à mal les institutions scientifiques, religieuses et politiques, et décimant une partie de la population

Avis :  Electrisant, hallucinant, ce thriller hors-normes, nous propose une expérience peu commune. Conçu quelque semaines avant le début de l'épidémie du Covid-19 comme un roman d'anticipation, il a cessé d'en être un au moment même de sa parution, prenant ainsi un étrange aspect prophétique. En plus d'une intrigue d'un réalisme saisissant, qui tient le lecteur en haleine de la première à la dernière page, Lawrence Wright, nous offre ici une étude passionnante sur les épidémies, leur histoire et leur prévention.  Il ne faut pas lire ce livre si l'on est angoissé par la pandémie actuelle car on n y trouve bien des points communs avec la situation dans laquelle on se trouve.

 Il est stupéfiant que ce livre ait été écrit juste avant la pandémie...

Isabelle

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Les monstres de Maud Mayeras

51g2B8Wz dL. SX195 Résumé : Ils vivent dans un « terrier ». Les enfants, la mère. Protégés de la lumière du jour qu'ils redoutent. Sales et affamés, ils survivent grâce à l'amour qui les réchauffe et surtout grâce à Aleph, l'immense, le père, qui les ravitaille, les éduque et les prépare patiemment au jour où ils pourront sortir. Parce que dehors, il y a des humains. Parce qu'eux sont des monstres, et que tant qu'ils ne seront pas assez forts pour les affronter, ils n'ont aucune chance.
Mais un jour Aleph ne revient pas, un jour les humains prédateurs viennent cogner à leur porte. Alors, prêts ou pas, il va falloir faire front, sortir, survivre.

Avis : Ce roman, je l'ai lu avec les tripes, comme une expérience sensorielle convoquant tous mes sens, exacerbés comme jamais. J'ai humé l'air irrespirable du Terrier et l'odeur d'une libération qui n'en est pas une. J'ai écarquillé les yeux jusqu'à ce que des images imprègnent mes rétines. J'ai ressenti des textures. J'ai entendu les cris, les espoirs, la colère, la peur des habitants du Terrier. J'ai eu envie de hurler. J'ai pleuré aussi.
En seulement 300 pages d'une rare densité, Maud Mayeras plonge dans les tréfonds de la psyché humaine, dans ce qu'elle a de pire ( séquestration, viols, conditionnement mental, cruauté ) mais aussi de plus beau ( innocence, enfance ) : les passages sur l'amour filial, maternel et fraternel sont absolument magnifiques et déchirants de justesse. En outre, son choix de décrocher de son récit en y insérant des courts extraits de contes métaphoriques terribles ne fait qu'accroître le sentiment d'étrangeté et d'oppression qui grandit depuis le début de la lecture 

Isabelle

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