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N’éteins pas la lumière de Bernard Minier

51kDLNf6fRL. SX210 Résumé : « Tu l’as laissée mourir » ... Le soir de Noël, Christine Steinmeyer, animatrice radio à Toulouse, trouve dans sa boîte aux lettres le courrier d’une femme qui annonce son suicide. Elle est convaincue que le message ne lui est pas destiné. Erreur ? Canular ? Quand le lendemain, en direct, un auditeur l’accuse de n’avoir pas réagi, il n’est plus question de malentendu. Et bientôt, les insultes, les menaces, puis les incidents se multiplient, comme si quelqu'un cherchait à prendre le contrôle de son existence. Tout ce qui faisait tenir Christine debout s’effondre, avant que l’horreur ne fasse irruption. Dans les ténèbres qui s’emparent de sa vie, la seule lueur d’espoir pourrait bien venir d’un certain Martin Servaz.

Avis : Une enquête menée de main de maître. L'auteur m'a menée par le bout du nez du début à la fin. On est happé et mené dans certaines directions qu'on pense bonnes, mais le sont-elles vraiment ? Si je devais assimiler ce roman a quelque chose, je dirais un labyrinthe dans lequel on se promène sans jamais avoir le temps de s'ennuyer. Le commandant Servaz est un personnage avec une certaine fragilité et une grande ténacité, que nous avons déjà rencontré ( voir Glacé, Le cercle ). C'est un flic avec ses défauts et ses qualités comme on les aime.
Pour les autres personnages ils sont également bien travaillés. Je n'en dirais pas plus a leur sujet, je vous laisse lire le roman pour le comprendre…

Isabelle

Le cercle de Bernard Minier

CVT Le cercle 9511Résumé : Pourquoi la mort s’acharne-t-elle sur Marsac, petite ville universitaire du Sud-Ouest ? Une prof assassinée, un éleveur dévoré par ses propres chiens… et un mail énigmatique, peut-être signé par le plus retors des sérial killers
Confronté dans son enquête à un univers terrifiant de perversité, le commandant Servaz va faire l’apprentissage de la peur, pour lui-même comme pour les siens.

Avis : J'ai tellement aimé le livre précédent « Glacé » que j'ai eu envie de retrouver Martin Servaz et j’ai donc enchaîné avec ce deuxième opus…
On retrouve le meurtre, particulièrement atroce, d'une enseignante, ligotée noyée dans sa baignoire, dans une maison huppée, où toutes les fenêtres sont ouvertes, allumées alors que résonne la musique de Mahler puissance maximale, et un étudiant hébété, assis au bord de la piscine. Heureusement que Martin Servaz est là pour mener l'enquête, avec son intelligence, son grand coeur, mais aussi ses gros sabots qui l'entrainent juste là où il ne faudrait pas aller, qu'il s'agisse de nuits d'amour grisantes mais compromettantes, d'un lac mortel ou d'une voiture qui pourrait l'être tout autant... Sans oublier le prédateur psychopathe échappé de glacé, le précédent opus.
Tous les ingrédients sont donc réunis pour un polar réussi, avec de l'action, du suspense et pas mal de sang.

Isabelle

Qaanaaq de Mo Malo

41rcAJETrzL. SX195 Résumé : Adopté à l’ âge de trois ans, Qaanaaq Adriensen n'a jamais remis les pieds sur sa terre natale, le Groenland. C’ est à contre-coeur que l’ inspecteur accepte d’ aider la police locale, démunie devant ce qui s’ annonce comme la plus grande affaire criminelle du pays : quatre ouvriers de plateformes pétrolières retrouvés le corps déchiqueté. Les blessures semblent caractéristiques d’ une attaque d’ ours polaire. Mais depuis quand les ours crochètent-ils les portes ? Flanqué de l’ inspecteur Apputiku, Qaanaaq va mener l’ enquête. Et peut-être remonter ainsi jusqu’ au secret de ses origines.

Avis : Bien que le temps se mette au beau (cela dépend où on se trouve bien sûr), c'est dans le froid polaire que j'ai préféré partir, dans le Grand Froid, celui du Groenland avec Mo Malø et son premier roman policier, un polar venu de la banquise, « Qaanaaq ». Comme dans tout polar, tout commence par un carnage , celui d'ouvriers de plateformes pétrolières dont les corps sont retrouvés déchiquetés comme par un ours polaire. Bien évidemment, l'intrigue propose rebondissements, fausses-pistes. J'ai aimé la ténacité et l'intuition de Qaanaaq qui lui fait mener avec intelligence ces interrogatoires. J'ai aimé son duo avec l'inspecteur autochtone Apputiku, souvent comique mais efficace. 
Un vrai polar d'ambiance dépaysant, au scénario remarquablement mené, je me suis régalée !

Isabelle

Le journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

thF84BOBQ4Résumé : Fin 2013, pâle et pas très forme, Mathias Malzieu va faire des analyses... Le diagnostic tombe, une sale maladie de la moelle osseuse : ses globules rouges et blancs déconnent vraiment. Voici donc le journal intime, que Mathias à rédigé, pendant l'année où il a lutté contre la maladie du sang qui  altérait sa moelle osseuse. 

Mathias : « Ce livre est le vaisseau spécial que j'ai dû me confectionner pour survivre à ma propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle osseuse. Bug biologique, risque de crash imminent. 


Avis : Il a besoin du sang des autres pour vivre...Il est devenu un vampire. A défaut de devoir se masquer la face pour éviter les microbes, il ne se voile pas les yeux… Dame Oclès ne traîne pas loin. Décidé à se battre, il va choisir ses armes : l'amour, l'humour, la poésie, l'écriture…

Ce livre est une leçon de vie en pyjama, de courage contre les épreuves, d'auto dérision poétique "une dégaine de flocon de neige", "vampire de l'amour". Un hommage du blues blanc aux blouses blanches, médecin du Jedi et nymphirmières (qui font des bisous sous plastique) au son du ukulélé et au ton vitalement poétique.
Jamais morbide ni pathétique même si sa vie ne tient qu'a un fil ...ou à une greffe.
Une ode à la vie, à l'amour et à son amoureuse.
Au final, un livre dont on ne sort pas poétiquement... Indemne

Isabelle (source Babélio)